Par Richard Johnson : En moins de dix ans, Internet a démoli l'industrie de la musique. Les revenus mondiaux ont reculé de 28 milliards de dollars par année à 15 milliards! Treize milliards de dollars par année évaporés dans la nature. Ayoye ! Les victimes ? Essentiellement les six grands majors – BMG, EMI, Warner Music, MCA, Polygram et Sony qui se partageaient 80% des ventes mondiales. Avec un coût de fabrication des CD presque nul, elles encaissaient des zillions de dollars en bénéfices. Or, la fête est finie. Après 12 000 emplois perdus dans le monde, au cours des années 2000, le paysage se recompose autour de trois rescapés : Universal, Sony et Warner. Il faut attendre le tournant des années 2010 pour qu'un déclic se produise grâce à deux avancées technologiques majeures, le téléphone intelligent et les applications streaming (écoute en ligne). Les fans peuvent écouter de la musique à la demande. Simples, ergonomiques, les services de streaming proposent généralement un premier niveau gratuit financé par de la publicité et un second, payant. Pour une dizaine de dollars par mois, moins cher qu'un CD, l'utilisateur dispose d'un accès instantané à une bibliothèque mobile de plusieurs dizaines de millions de titres sur son téléphone, son ordinateur, sa tablette. Hier on payait pour posséder un CD, aujourd'hui on paye non plus pour la propriété, mais pour l'usage.
Cette technologie enrichit les nouvelles plateformes telles Spotify, Deezer, Tidal Les géants de la tech s'y mettent aussi avec Google Play Music, Apple Music, et Amazon Music Unlimited. À l'échelle mondiale, après des années de vaches maigres, les indicateurs clignotent enfin au vert. Les abonnements constituent 80 % des revenus globaux du streaming. Ils assurent des revenus récurrents. En effet, un abonnement, c'est comme retrouver une chambre d'ado que l'on personnalise en collant des posters au mur. Une fois que l'on s'est fabriqué un univers à soi, il est difficile de tout quitter. Environ 70 millions de consommateurs sont abonnés au payant dans le monde. Il en manque encore quelques dizaines de millions avant le retour de l'âge d'or. Ils viendront avec la baisse du prix des abonnements. Les artistes vont y gagner. Auparavant, l'artiste touchait la plus grosse partie de ses revenus dans les neuf mois suivant la commercialisation de son album. Maintenant, grâce au streaming, les revenus s'étalent sur des années. Génial. De grands artistes, morts il y a des décennies, vont continuer à enrichir leurs héritiers. Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leur âme légère court encore dans les rues, leur âme légère c'est leurs chansons qui rendent gai, qui rendent tristes filles et garçons (Charles Trenet)
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